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Photo du rédacteurAnouk Lecourt

La coupe de la queue et des oreilles chez le chien

La technique consiste à couper chirurgicalement les oreilles et la queue des chiens pour leur donner une forme adaptée à l’idéal imaginaire de l’humain. C'est-à-dire, d’apparence “menaçante”. C’est pour cela qu’à la base, la pratique était surtout effectuée sur les chiens dits “défensifs” comme les types #molosse, #dobermann… L’opération de la queue était faite le plus tôt possible après la naissance du #chiot. Pour les oreilles, cela se fait aux alentours de 10 semaines. Les cartilages doivent être relativement souples. Après ça, le chiot doit porter un bandage pendant plusieurs semaines.

Les races concernées :

Le but principal de ces coupes est l’esthétique, d’ailleurs dans certains pays l’opération est encore autorisée. Cette tradition est si profonde dans la tête de certaines personnes qu’ils se persuadent que c’était la génétique du chien qui voulait qu’il ressemble à ça. Toutes sortes d’arguments ont vu le jour pour justifier cet acte de #cruauté bien à la mode à une certaine époque en France et en Europe mais aussi dans le monde entier. Les défenseurs de la procédure avancent que les besoins de la #chasse nécessitent la coupe. De cette manière, le chien ne sera pas mordu aux oreilles ni à la queue mais aussi qu’il entendrait mieux les bruits. On peut également entendre que c’est pour protéger les oreilles des mycoses. Ce qui est vrai c’est que les chiens aux longues oreilles sont plus sujets aux mycoses mais il suffit pourtant de surveiller son chien et de lui nettoyer régulièrement les oreilles pour prévenir des mycoses. En aucun cas il n’y a la nécessité de couper les oreilles du chien pour ça. J’ai également entendu que c’est pour ne pas que le chien renverse des choses sur la table basse. Pour une raison de praticité.


Cette procédure de mutilation est interdite en Europe à l’heure actuelle. En France, elle l’est depuis 1996…

Il va sans dire qu’un certain nombre de professionnels et vétérinaires ne respectent pas la #législation. Que les vétérinaires acceptent de le faire pour des raisons d’esthétique dépasse l’entendement de mon point de vue. 


Dans la famille des aspects négatifs de cet acte nous avons :

  • La cruauté et la souffrance animale pour des raisons non valables. A noter que toute intervention chirurgicale peut présenter des risques d’infection et une douleur postopératoire intense. 

  • La communication entre congénères est fortement impactée car la #queue et les #oreilles sont des indicateurs essentiels chez le chien. On opère réellement à une dénaturalisation du #langagecanin.

  • Le “délit de sale gueule” dans les refuges : aux yeux des gens, le chiens “fait peur”, ce qui complexifie fortement son adoption dans les refuges.

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